Publications liées

Moeglin Pierre. "Quand éduquer devient une industrie". Revue Projet, avr. 2015

Référence documentographique

Duplessis Pascal. L’Éducation aux médias et à l'information (EMI) et la stratégie numérique : Le choc des cultures. Les Trois couronnes, mai 2015. Partie 3. "Les enjeux économiques et industriels de la stratégie du numérique"

http://lestroiscouronnes.esmeree.fr/identite-professionnelle/partie-3-les-enjeux-economiques-et-industriels-de-la-strategie-du-numerique

Partie 3- Les enjeux économiques et industriels de la stratégie du numérique

« Le marché mondial de l’e-Éducation est ainsi évalué à 91 milliards de dollars, avec une perspective de croissance annuelle de 23 % d’ici à 2017 » (« La nouvelle France industrielle »)


Dans l'univers de l'école, nous sommes enclins à accepter et à nous satisfaire des discours politiques sur les enjeux éducatifs et citoyens du numérique. Mais d'autres enjeux forts existent, portés par des discours révélant une réalité économique âpre, qui mettent en perspective les premiers. De récents rapports gouvernementaux, faisant de l'éducation numérique un levier pour la croissance économique de la France, nous obligent à reconsidérer l'EMI prise dans les rets de la stratégie numérique.

3.1- Petit historique de la stratégie numérique

La stratégie numérique du Ministère, nous l'avons vu, prend officiellement racine dans le discours de Vincent Peillon prononcé le 13 décembre 2012. L'argument principal qui est développé est que l’École ne peut pas rester « spectatrice » d'une société remodelée en profondeur et de manière accélérée par le numérique. La refondation de l’École est donc liée à l'essor du numérique qui lui « offre une opportunité unique ». Pour ce faire, une « véritable stratégie » est adoptée, qui va s'engager dans un cycle pluriannuel à partir de plusieurs priorités, dont la création d'un service public de l'enseignement numérique, la clarification des compétences entre l’État et les collectivités territoriales, la coopération entre les acteurs privés du numérique et de l'édition, l'enseignement du numérique dès le collège et la réforme des programmes...

Institutionnalisant cette déclaration, la Loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République instaure le « principe d'une éducation numérique pour tous les élèves ». Ce principe suppose, entre autres considérations, un enseignement progressif et une pratique raisonnée des outils d'information et de communication et de l'usage des ressources numériques.

Depuis, la communication du Ministère permet de suivre pas à pas l'aménagement de ce plan. Les rentrées 2013 et 2014 sont l'occasion de faire le point sur le calendrier, tandis que de nombreuses publications (rapports, communiqués, discours, dossiers) et plusieurs salons (Educatec-Educatice, Ludovia, Ecritech, etc.) et manifestations diverses développent à satiété la rhétorique volontariste du Ministère : création de la DNE, mise en place de délégués académiques au numérique (DAN), lancement du label « Collèges connectés » et des classes connectées, recadrage des grands opérateurs de l’Éducation nationale (Canopé, CLEMI, CNED, ONISEP), production de ressources numériques pédagogiques, développement du très haut débit, développement d’actions et de parcours de formation « au » numérique et « par » le numérique et, dernièrement, la relance du « Plan numérique » dont la mesure phare serait l'équipement massif des élèves de primaire et de collège en tablettes à la rentrée 2016.

3.2- La filière économique du numérique éducatif : un enjeu pédagogique et industriel

La communication en charge de la stratégie numérique s'offre à nous sous la forme de deux discours, bien distincts mais superposables et orientés vers des enjeux présentés comme vitaux. Le premier, le mieux connu du monde scolaire et de loin le plus consensuel, développe l'enjeu éducatif. Un discours performatif appuyé construit texte après texte l'évidence des vertus du numérique venant au secours de la pédagogie, de la réussite des élèves et de la construction de la citoyenneté. Le second, davantage tourné vers les décideurs politiques et les investisseurs, insiste sur les enjeux économiques. Les vertus du numérique y sont ici celles de son marché. Le numérique est en effet présenté comme un « incubateur d'innovation » et de croissance qui viendrait au secours de l'éternel retard économique de la France dans une société que l'on découvre mondialisée et compétitive.

Dans la société totalitaire du roman « 1984 » de Georges Orwell, l'omniprésence de la figure de la guerre sans visage qui menacerait les frontières et la Paix justifiait tous les sacrifices demandés à la population. On peut se demander, toutes proportions gardées, si le leit motiv du « retard économique de la France », résultats PISA compris, ne nourrit pas une rhétorique similaire visant à justifier avec l'argument de nécessité toutes les réformes remettant notamment en question les institutions et les acquis sociaux. Le recours à une nouvelle langue, pour favoriser le passage à un nouvel état d'esprit qui permettrait d'accueillir ces transformations, véritable sabir issu du croisement du digital et du management, évoque également assez bien la novlangue de « 1984 ». Nous retrouvons à présent ses expressions dans la plupart des textes relatifs au numérique et à l'EMI : « pédagolabs », « bonnes pratiques », « capsules », « empowerment », « MOOCs », « EPA » et autres « créations disruptives » envahissent nos écrans et nos esprits.

Toujours est-il que l'emprise du champ économique sur le champ de l'éducation, s'il n'est pas nouveau, se montre au grand jour dans la stratégie numérique dès son lancement en décembre 2012. Dans son discours du 13 décembre, le Ministre Vincent Peillon s'adresse directement aux « représentants du monde économique et des entreprises du numérique » pour leur dire que l'effort engagé dans le numérique pour la Refondation de l’École « vise à développer une industrie numérique éducative française ». Il s'agit en effet pour le pays de « prendre sa place au niveau international dans la création de contenus numériques et d’e-services pédagogiques de haute qualité technologique. » 1

Cette perspective, aux accents à la fois politiques et économiques, est tracée en même temps que s'écrit un rapport adressé conjointement aux ministères de l’Éducation nationale, de l’Économie et des finances et du Redressement productif et des PME, de l’innovation et de l’économie numérique, rapport qui sera publié en juillet 2013, en même temps que la promulgation de la Loi d'orientation. Le rapport intitulé «  La structuration de la filière du numérique éducatif : un enjeu pédagogique et industriel » correspond à la dimension industrielle de la stratégie numérique 2. Co-écrit par des représentants de ces trois ministères, dont Jean-Louis Durpaire, Michel Reverchon-Billot et Michel Pérez pour celui de l’Éducation nationale, le rapport a pour objectif de réfléchir aux conditions de la mise en œuvre d'une filière industrielle du numérique éducatif qui, selon ses auteurs, devrait permettre à la France de rattraper son retard en matière de passage de l'école au numérique. L'étude part du constat que le pays ne se situe qu’au 17e rang sur 34, selon l’OCDE, en termes de développement de la société de l’information. Le redressement à opérer, selon ces auteurs, est crucial : il représente un enjeu de compétitivité pour l'économie nationale tant il affecte «  le niveau de capital humain 3 et donc la productivité du travail des futurs salariés des entreprises nationales ». Le formidable taux de croissance que permettent les technologies numériques appelle à « la création d'une industrie à forte valeur ajoutée et créatrice d'emplois qualifiés » 4. Une analyse des secteurs de productivité les plus importants est conduite, comme l'édition des manuels numériques, la création et l'exportation de contenus numériques, la formation professionnelle continue, le marché scolaire et l'enseignement à distance ainsi que l'étude de leur marge de progression. La mission prend bien évidemment en compte les freins et les blocages dans les domaines économique, juridique, administratif et notamment pédagogique, et repère les leviers possibles à l'édification de la filière.

Parmi les mesures relevées, il pourrait s'agir de définir les rôles respectifs du public et du privé afin de « donner aux entreprises des signaux clairs sur la solvabilité du marché à long terme ». Les grands acteurs du numérique éducatif, que sont Hachette, Orange, Vivendi, Dassault système, SFR ou Ubisoft sont appelés à servir d'éléments moteurs pour structurer une filière industrielle « déjà constituée de plus de 250 entreprises du numérique éducatif, dont plus de 150 présentes sur les ressources numériques ». Sur le modèle de pays ayant fait le choix de politiques dites volontaristes, les rapporteurs proposent des mesures concrètes et rapides pour venir impulser le basculement vers le numérique, telles son introduction dans les modalités de passage des examens ou la substitution progressive de ressources numériques aux ressources imprimées dans l'allocation des budgets aux établissements scolaires.

Ce rapport, dont la rédaction se situe entre le discours de Vincent Peillon et la promulgation de la Loi d'orientation de juillet 2013 trace en quelque sorte la ligne directrice de la stratégie numérique. Il en identifie les enjeux et fixe les grandes priorités à l'échelle nationale, liant les objectifs de l’Éducation nationale à ceux des ministères de l'économie, des finances et du redressement productif 5. La DNE prend acte de cette feuille de route par la voix de sa directrice qui, en mai 2014, déclare avoir inscrit la mission de « conduire la politique partenariale avec les acteurs publics et privés de la filière industrielle du numérique éducatif, en relation avec les ministères du Redressement productif et du Numérique » dans ce qu'elle nomme « son cœur de métier » 6.

3.3- Faire entrer le (marché du) numérique dans l'aire de l'école.

Le financement et l'organisation de la filière industrielle du numérique sont assurés par l'un des 34 plans du programme « La nouvelle France industrielle ». Annoncé le 12 septembre 2013 par le président de la République et publié le 2 juillet 2014, ce programme national consiste en « une démarche d’union des forces productives au service de l’effort de redressement industriel du pays ». e-Éducation est l'un des 34 plans à être présenté dans le dossier de communication. Il reprend les lignes directrices du rapport sur la structuration de la filière du numérique éducatif (enjeu politique de souveraineté nationale, création d’emplois qualifiés, offre de débouchés concrets aux PME en France et à l’international, structuration du tissu de startups) et, tout comme l'ensemble du plan, en exprime la finalité 7. Le label French Tech, lancé en novembre 2013 par le gouvernement, se présente comme précurseur de ce programme en permettant à tous les acteurs du numérique de se coaliser pour gagner en visibilité sur la scène internationale. La représentation graphique qu'en donne dernièrement le service d'information du gouvernement montre à l'évidence la dérive patriotique de cette ambition qui mime le projet pharaonique d'entreprises comme Google. Ainsi l'homme augmenté de l' « amazing french tech » valorisant des startups numériques comme le casque relaxant My brain tech, les semelles connectées Glagla shoes ou le cœur artificiel Carmat, campé dans une posture guerrière et doté des attributs patriotiques (bleu-blanc-rouge, coq gaulois) nous rappelant Superdupont 8, est-il censé nous faire partager le slogan qui l'accompagne : « Fiers de la French Tech, fiers de la France ! » 9

Frenchtech-Superdupont L'homme augmenté du label French Tech (2015), héraut de la grandeur retrouvée de la France numérique, comparé au défenseur des "valeurs françaises de la vraie France", Superdupont (1972), l'ironie salutaire en moins...

Au-delà de l'aspect pour le moins déplacé, voire grotesque, de cette proposition visant à éveiller un sursaut d'orgueil national et néanmoins consumériste, il reste que l'argument économique introduisant le projet French Tech rejoint celui des deux précédents rapports : « Aux États-Unis le numérique a généré plus d’un point de croissance annuelle sur les trente dernières années, et moitié moins en France. Réussir le virage du numérique permettrait d'apporter un demi point de croissance annuel au PIB français. D'ores et déjà, le numérique représente 5,5% du PIB français. » 10 Les promesses de croissance demeurent bien le meilleur argumentaire : « le marché mondial de l’e-Éducation, nous apprend le programme de La nouvelle France industrielle, est ainsi évalué à 91 milliards de dollars, avec une perspective de croissance annuelle de 23 % d’ici à 2017 ».

Comme les 33 autres plans, e-Éducation est piloté par des chefs de projets. Dans le cas présent, les pilotes sont des industriels du numérique, l'un est le président de Unowhy, producteur de tablettes tactiles et de solutions numériques, l'autre est la présidente de Tralalère, société productrice de contenus éducatifs numériques...

Fort opportunément, les deux objectifs phares du plan e-Éducation sont d'équiper 70 % des élèves de primaire et collège en terminaux individuels et collectifs et de dépasser 60 % de ressources numériques dans les budgets dédiés aux ressources éducatives à l’horizon 2020. La stratégie du Ministère espère ainsi bénéficier d'un choc numérique sous forme d'un équipement massif en matériel et en ressources. Ce choc espéré a un coût qui ne sera pas financé par l’Éducation nationale mais, justement, par Bercy, via le programme « La nouvelle France industrielle ». Sur les 700 à 800 millions versés au plan e-Education, la moitié serait utilisée pour amorcer, avec l'appui substantiel des collectivités territoriales, l'équipement en tablettes, et l'autre moitié dédiée à l'acquisition de ressources 11. Le choix des pilotes du projet n'est donc pas neutre.

Ce « grand plan » numérique, annoncé par le Président de la République le 14 juillet 2014, devrait avoir pour effet escompté la création d'un marché du numérique éducatif. A la connaissance de ces enjeux économiques forts et des programmes qui devraient permettre de les atteindre, on ne peut que relativiser, sinon mettre en doute, les discours porteurs d'une véritable ambition pour l'école. La campagne de communication sans précédent orchestrée par le Ministère pour pousser le numérique dans les cartables et dans les habitus des acteurs de l’École ne peut pas être comprise si on ne prend pas en compte la dimension économique, industrielle et politique de la stratégie numérique. Plutôt que « faire entrer l’École dans l'ère du numérique », il est permis de se demander s'il n'est pas plutôt question de faire entrer le marché du numérique dans l'aire de l'école.

3.4- La question du numérique au cœur du projet de l’École

L'appréciation de la volonté d'inscrire une éducation aux médias et à l'information dans le paysage éducatif, dès lors qu'elle est présentée comme un des leviers d'une stratégie numérique au service du marché, s'en trouve par conséquent modifiée, et ses acteurs quelque peu désemparés, se faisant peu d'illusion sur la sincérité de la démarche. Les convaincus zélés du digital, quant à eux, pourront plutôt défendre le discours pédagogique de la stratégie numérique, objectant que c'est bien la création d'une filière industrielle et d'un marché qui sont mis au service de l’École, et non le contraire. Après tout, la proposition peut être lue dans un sens comme dans l'autre.

Mais que penser d'une école qui serait à ce point refondée par le numérique, aussi bien dans ses structures que dans son statut, son organisation, ses finalités et ses contenus ? Les discours performatifs tenus à chaque occasion sur tous les sujets éducatifs possibles n'alertent-ils pas un tant soit peu sur leur véritable portée et sur leur crédibilité ? En tant que technique, le numérique ne peut pas être crédité de neutralité. Au contraire, il charrie au travers des possibles qu'il offre et des usages dont il est l'objet les conditions d'un changement des structures mentales et des représentations du monde, d'autant plus qu'il envahit les espaces du geste et de la pensée. En tant qu'outil, le numérique n'est ni neutre, ni « naturel », mais peut être l'instrument d'une idéologie - pour le moins libérale - qui le pare d'improbables vertus et le construit à l'image de ses attentes. A ce stade, les rares prises de distance scientifiques parvenant à se frayer un chemin médiatique devraient être davantage mises en lumière 12.

L'on observe déjà à quel point le discours technophile se nourrit de la critique du passé, du rapport au savoir et du cloisonnement entre l'espace et le temps publics et privés, et à quel point il se rapproche de l'idéologie de l'approche par compétences et de la capacité qu'aurait chaque individu à construire les conditions futures de son employabilité. Ces compétences numériques, productrices du capital humain, que décident et attendent les entrepreneurs et les acteurs du marché, du moins selon la Commission européenne et l'OCDE, sont celles que l'on voit apparaître à la lecture des textes institutionnels 13. Ainsi, même tournant le dos à la thèse de l'instrumentalisation du numérique par les nécessités du marché, force est de constater que l’École est sommée de (re)produire les entrepreneurs - créateurs innovants - et les employés - flexibles - de la société qui vient 14.

Comment, dès lors, en tant qu'enseignant impliqué dans l'EMI, suivre cette double injonction paradoxale consistant, d'une part, à former aux conditions de la citoyenneté émancipatrice et laïque et, d'autre part, à se conformer aux impératifs du marché et à l'apprentissage de l'employabilité ? La question du numérique à l’École ne renverrait-elle pas, pour le moins, à celle du choix entre un statut d'outil ou un statut d'instrument, un instrument n'étant in fine qu'un outil que l'on met au service d'un projet. Mais lequel ?

EMI-et-croissance-Duplessis EMI : La chaîne alimentaire. Duplessis et Daz. (2015).

Lire la partie 1 : L'EMI ou l'EAM augmentée

Lire la partie 2 : L'EMI dans la stratégie numérique

Lire la partie 4 : Les professeurs documentalistes et l'EMI


  1. M.E.N. Faire entrer l'École dans l'ère du numérique : discours de Vincent Peillon. M.E.N., 14-12-2012. Ibid. 

  2. IGEN / IGAENR, M.E.F., M.R.P. Juillet 2013. Ibid. 

  3. Selon la définition de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), le capital humain recouvre « l'ensemble des connaissances, qualifications, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien-être personnel, social et économique. » [...] « Le capital humain constitue un bien immatériel qui peut faire progresser ou soutenir la productivité, l'innovation et l'employabilité ». L'investissement dans le capital humain, OCDE, 1998 ; Du bien-être des nations, le rôle du capital humain et social, OCDE, 2001. Cité par Fraisse-D'Olimpio, 2009. Les fondements théoriques du concept de capital humain (Partie 1). S.E.S., 2009. http://ses.ens-lyon.fr/les-fondements-theoriques-du-concept-de-capital-humain-partie-1--68302.kjsp 

  4. « Enfin, en termes de politique industrielle, le secteur du numérique est une industrie à forte valeur ajoutée et créatrice d’emplois qualifiés, qui correspond pleinement au positionnement d’un pays comme le notre : selon McKinsey, la valeur ajoutée de la filière numérique en France représentait 3,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 (60 Mds €) et en représenterait de l’ordre de 5,5 % en 2015 (soit 130 Mds €). Le Web aurait contribué pour un quart à la croissance du PIB national en 2010 et représenterait d'ores et déjà 1,15 million d'emplois. Mais des marges de progression importantes existent, car la France n’est pas, en effet, en tête des classements mondiaux pour l’économie numérique. » IGEN / IGAENR, M.E.F., M.R.P. , 2013. Ibid. 

  5. « Le Service public du numérique éducatif mobilisera et rapprochera les acteurs de la recherche, de l’industrie et du monde enseignant afin de contribuer au renforcement d’une filière économique française du numérique éducatif (incitation à l’investissement, appels à projets e-éducation, etc.) et de favoriser ainsi le développement de nouveaux outils permettant d’améliorer les apprentissages des élèves. » M.E.N. Le numérique au service de l'école. Ministère de l’Éducation nationale, 29-08-2013. http://www.education.gouv.fr/cid73569/le-numerique-au-service-de-l-ecole.html#Onze_nouveaux%20services%20pour%20cette%20rentr%C3%A9e 

  6. Becchetti-Bizot, Berne, mai 2014. Entretien avec la « directrice du numérique » à l'Éducation nationale. Ibid. 

  7. « Notre objectif est d’unir les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun, de mettre les outils de l’État au service de cette ambition et de mobiliser les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux. » France. 2014-07. La nouvelle France industrielle : point d'étape sur les 34 plans de la nouvelle France industrielle. Ministère de l'économie, 10 juillet 2014. http://www.economie.gouv.fr/nouvelle-france-industrielle 

  8. Superdupont est une création de Jacques Lob et Marcel Gotlib en 1972. Le dessin que nous reproduisons est tiré du site Rêveur lunaire atypique (Marcel Gotlib dessinateur doué, unique. Rêveur lunaire atypique, 2013. http://reveurlunaireatypique.unblog.fr/2013/10/31/marcel-gotlib-dessinateur-doue-unique/ ) 

  9. France. Gouvernement. Amazing French Tech. 26-04-2015. http://www.gouvernement.fr/amazing-french-tech 

  10. France. Gouvernement. La French Tech. Une ambition collective pour les start-up françaises : Innover pour retrouver de la croissance. http://www.gouvernement.fr/action/la-french-tech-une-ambition-collective-pour-les-startups-francaises 

  11. Jarraud François. Numérique : Le gouvernement veut équiper massivement écoliers et collégiens. Le Café pédagogique, 18 juillet 2014. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/18072014Article635412762789684282.aspx 

  12. Amadieu Franck, Tricot André. Apprendre avec le numérique : mythes et réalités. Retz, 2014 

  13. Commission européenne – DG entreprises et industrie. Compétences numériques pour les emplois en Europe : mesurer les progrès et aller de l'avant. Communautés européennes, 2014. http://eskills-monitor2013.eu/fileadmin/monitor2013/documents/Country_Reports/Brochure/eSkills_Monitor_FR.pdf ; OCDE. 21st century skills and competencies for new millennium learners in OECD countries. OCDE, 2009. http://www.oecd.org/officialdocuments/publicdisplaydocumentpdf/?cote=EDU/WKP(2009)20&doclanguage=en ; OCDE. Des compétences pour la vie ? Principaux résultats de l'évaluation des compétences des adultes. OCDE, 2013. http://skills.oecd.org/SkillsOutlook_2013_KeyFindings_FR.pdf ; OCDE. Perspectives de l'OCDE sur les compétences 2013 : Premiers résultats de l'évaluation des compétences des adultes. OCDE, 2013. http://skills.oecd.org/lesperspectivessurlescompetences.html 

  14. M.E.N. Vallaud-Belkacem Najat. Investissements d'Avenir : lancement de l'appel à projets "Culture de l'innovation et de l'entrepreneuriat". Communiqué de presse. Ministère de l’Éducation nationale, 23-12-2014. http://www.education.gouv.fr/cid85118/investissements-d-avenir-lancement-de-l-appel-a-projets-culture-de-l-innovation-et-de-l-entrepreneuriat.html